Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano n° 5 en mi bémol, op. 73

Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano n° 5 en mi bémol, op. 73

Le mot « Empereur » doit être ici pris au sens général de héros, voire d'empire, tant l'écriture musicale renvoie au grandiose et au militaire. Ce concerto fait exception au genre dans la mesure où il n'y pas de cadence permettant à l'interprète d'improviser ; Beethoven place sa propre cadence en une exergue monumentale ouvrant le 1er mouvement. La liaison entre les 2e et 3e mouvements achève de faire de cette œuvre un cas à part.

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